Des toilettes urbaines nouvelle génération au coeur des villes

Les latrines vétustes et non adaptées aux personnes à mobilité réduite composent aujourd’hui la grande majorité des toilettes publiques que nous retrouvons dans les villes. La problématique de leur accessibilité et de leur nombre limité nous amènent à nous poser sur la gestion de ces toilettes urbaines. Happee Services, du groupe Enygea, déploie des toilettes urbaines nouvelle génération accessibles à tous, pensées ergonomiquement pour le confort de l’utilisateur et qui s’inscrivent dans une logique d’économie circulaire avec une valorisation de l’urine à des fins agricoles.

La nécessité de multiplier le nombre de toilettes publiques

La crise sanitaire qui nous touche depuis désormais plus de 2 ans nous révèle l’importance de l’implantation de toilettes publiques en France au sein du mobilier urbain. Cela nous amène à une réflexion sur la place et l’importance qu’occupent ces dispositifs dans l’espace public pour la maintien d’un accès facilité à des sanitaires aux personnes qui en ont le plus besoin : personnes âgées, sans domicile fixe ou personnes atteintes de maladies chroniques.

La France est aujourd’hui en retard sur bon nombre de ses voisins européens sur cette thématique et les chiffres parlent d’eux-mêmes. La ville de Marseille, deuxième métropole française, dénombre 22 sanitaires dans son environnement urbain, soit un sanitaire près de 40 000 habitants. La ville de Strasbourg, dispose elle, de 16 sanitaires publiques soit une moyenne d’un sanitaire pour plus de 16 000 habitants.

« La problématique des sanitaires urbains est rencontrée par de nombreuses communes à travers la France. Il s’agit d’une question d’hygiène publique et d’accès à un service de première nécessité » affirme Virginie Millet de Happee Services.

Des sanitaires urbains éco-responsables

Les toilettes nouvelle génération implantées par Happee Services ont pour particularité d’être totalement autonomes en électricité, de pas être raccordées aux réseaux d’eau de la ville, et de permettre la valorisation de l’urine pour en faire des fertilisants naturels à destination du milieu agricole.

« L’implantation de ces sanitaires a un double enjeu : répondre aux besoins croissants en toilettes publiques dans l’espace urbain mais aussi intégrer une démarche d’économie circulaire où l’urine n’est pas considérée comme un déchet. Nous nous chargeons de la collecte de l’urine pour l’amener dans un site de traitement et de valorisation qui la transformera en ressource agricole » indique Virginie Millet.

Des solutions innovantes au service de la ville et du grand public 

La mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositifs a été pensée pour correspondre au plus près aux besoins et aux attentes du grand public mais aussi des communes.

Parmi les critères, il est essentiel de mettre à disposition un service accessible pour tous. Les toilettes sont ainsi plus inclusives, accessibles facilement pour les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, et adaptées à l’usage spécifique, pour les hommes comme pour les femmes.

Pour les communes, l’installation de toilettes urbaines nouvelle génération permet, en premier lieu, de multiplier leur nombre dans l’environnement urbain. Leur coût inférieur aux sanisettes automatiques traditionnelles. Un plus grand nombre de toilettes réduit les désagréments liés aux personnes qui urinent sur les murs ou les trottoirs. Leur esthétisme permet une intégration plus visuelle dans les quartiers et leur impact sur l’environnement est maîtrisé sans besoin de raccordement aux réseaux d’eau et d’assainissement.

L’intérêt pour les communes d’utiliser ces dispositifs sanitaires mobiles est de permettre de les implanter au plus près des besoins du moment, par exemple au moment de la tenue d’événements sur la voie publique ou encore dans des parcs le week-end lorsque de nombreuses familles viennent se balader.

« Les enjeux sanitaires d’aujourd’hui nous incitent à accélérer la démarche d’implantation des toilettes nouvelle génération. C’est une question d’hygiène mais aussi une question de service. Il n’est pas pensable aujourd’hui de ne pas trouver facilement de toilettes publiques accessibles à tous. »